En même temps, j’ai l’impression que je dis ça depuis huit ans, maintenant…
Enfin bref, ça en fait toujours une de moins ! Le soir se couche sur une journée encore remplie.
Et pendant ce temps-là, comme toujours, Polochon se la coule douce. Là, il récupère le maximum de chaleur qui vient du mur :
Est-ce que les ânes bronzent ? Lui en tout cas ne mérite pas son repos : cet andouille s’est débattu pendant que le maréchal-ferrant faisait les sabots de son altesse. Il a fallu qu’il s’épuise jusqu’à tomber par terre pour qu’on puisse en finir. J’ai encore un bon bleu à la cuisse de quand il m’a coincé contre son râtelier à foin. La prochaine fois, je lui jette une lime par dessus la clôture et il se débrouille !
Aujourd’hui, balade et Mathieu qui nous invente “escaladure” : c’est une escalade, mais pas facile… Ca va plaire à Yves, ça, encore. Surtout qu’il crapahute désormais comme un vieux briscard. Ses pauvres parents (nous) avons également eu droit à la description suivante : “ils sont bien élevés et bien grassouillets”. Merci, Mathieu, mais je pense que seuls des cochons prendraient ça pour un compliment…
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