RTT toute la journée, et en plus beau-papa est de retour de vacances : du coup, ça va bien avancer aujourd’hui. Je pensais faire les murs, mais je me rends compte que ce sera beaucoup plus facile de commencer par l’isolation, sinon, ça sera dur de la faire passer par dessus le lambris qui doit dépasser un peu pour qu’on ne voit pas le raccord avec le plafond après-coup.
On pourra commencer par les côtés, mais comme on soutient avec un fil, ça sera finalement plus simple de faire toute l’isolation. Bref, je commence par ça le matin, en attendant beau-papa. Et oui, les retraités, ça se lève tard 🙂 Pour finir les chutes de chanvre, je n’ai pas tout pris en couches de 10 cm : il me reste aussi du 4 cm, que je mets par deux en ajoutant l’isolant mince juste sous le toit.

Le tout est soutenu par du fil attaché sur les intérieurs des couples par des vis. On se scie bien les doigts à faire les nœuds en travers, et on prend plein de bouts de chanvre dans les yeux, mais ça avance bien. Je mets finalement à peine une heure et demie pour les deux premières travées. Sur la photo du dessus, on voit bien le problème dont je parlais juste avant : le lambris remonte au dessus des couples, et a donc tendance à empêcher de mettre en place l’isolation juste derrière.

Pendant que mon beau-père préféré continue l’isolation, je prépare les autres coupes de lambris pour le haut. Au début, j’étais parti sur une distance fixe du plancher, mais c’est une très mauvaise idée finalement, car il y a un écart par rapport au cordeau. Au moins un centimètre :

Bref, il vaut mieux partir du cordeau et tant pis si la coupe n’est pas droite en arrivant au sol : si il y a un léger creux, il vaut mieux bien évidemment le suivre en bas que de poser tout le lambris du mur avec des jours…
Après une bonne après-midi de boulot à deux, toute l’isolation chanvre est posée, et les murs sont bien commencés, et ce des deux côtés ! Bref, plus que ce que j’imaginais, ce qui est rare, car j’ai souvent tendance à sous-estimer le temps de travail (comme au boulot).

Surtout, ce qui est intéressant, c’est que le soir-même, en traînant il est vrai jusqu’à minuit et demi, j’arriverai à faire toutes les coupes. Du coup, plus besoin de la circulaire et de faire de la poussière : tout le reste pourra se faire à la scie à onglet manuelle. Les LEDs solaires sont également posées. Par contre, le détecteur de luminosité est réglé très bas et elles se déclenchent vraiment tard, que pour l’ambiance, donc j’ai bien fait de brancher les prises.

L’autre fil est pour les luminaires, que je vais essayer de brancher le plus vite possible pour avoir une encore meilleure lumière pour bosser. La petite lampe de chevet avec ampoule 30 W, c’est bien, mais c’est un peu léger quand même. Je savais bien que c’était une bonne idée de mettre l’électricité, ne serait-ce que pour le chantier !
J’oubliais la mauvaise surprise de la journée : les essieux flambent de plus du centimètre et demi qui est normal vue la longueur de 1,55 m.

Rien de grave et vu le peu d’efforts, ça ne va pas tomber d’ici quelques années, mais je préfère bourriner que prendre le moindre risque de déformation qui décalerait tout mon beau lambris à peine posé. Du coup, il va falloir réfléchir à un moyen de renforcer tout ça. Sans avoir à retourner la roulotte, bien sûr 🙂 J’ai des collègues costauds et compréhensifs, mais pas à ce point-là…
Bref, un chantier de plus pour le 30 juin, qui se rapproche à pas de géant. Je sens le souffle de la lame sur ma nuque…