Le grand jour tant attendu est enfin arrivé : la première étape de la construction de la roulotte va s’achever par le retournement du châssis, et son vernissage.
Vu le poids de l’ensemble, même si les roues ne sont bien sûr pas montées pour l’opération, il va falloir quelques costauds. Heureusement, j’ai plein de collègues sympa qui ont bien voulu me donner un coup de main le midi. Merci à David, Gwenhaël, Hugues, Johan, Julien, Stéphane et Wanig, et à charge de revanche !
Les roues sont posées sur des parpaings enfoncés dans le sol, à peu près de niveau. Une fois que le sol sera stabilisé, on remontera le tout avec quelques centimètres de sable pour que les parpaings affleurent, voire dépassent un peu, quitte à remettre de la terre autour pour les cachés. Pour ne pas qu’ils se voient, on frottera le dessus avec de la terre également.
Quelques jours plus tard, le poids du bois a fait son oeuvre, et on voit un peu de tassement sur l’assemblage croisé. Il faudra passer un coup de rabot (électrique, je suis un fainéant) pour mettre tout bien à plat, de façon que le sol pose bien.
On voit aussi que le côté du bastaing de travers (le plus horizontal sur la photo) baille un peu, vu sa faible épaisseur et l’humidité. Rien de grave… De toute façon, quand les montants seront vissés à la 6×100 sur les deux côtés du bois, ça ne risquera pas de partir. Par contre, il faudra bien visser dans les deux sens, et en faisant attention à prendre à chaque fois la partie la plus solide du bois (en bas pour l’horizontale de la photo, et en haut pour la verticale).
Les roues ont été fixées une fois le châssis retourné. Vu que j’avais sept costauds (bon, il y en a un qui regardait, mais je ne donnerai pas de nom…), autant en profiter pour ne pas perdre de temps avec des cales : ils ont tenu la roulotte en l’air moitié par moitié pendant que je montait les essieux et les roues. Une rondelle de chaque côté pour ne pas avoir trop de pincement, et un clou pour venir empêcher la roue de partir. Vu le poids qu’il y a dessus, je ne pense pas qu’elles auraient tendance à glisser, mais mieux vaut prévenir que guérir…
On voit bien le détail de l’appui de l’essieu déporté sur la saignée faite dans le bois. Une fois mis en place, l’ensemble donne une bonne impression de solidité, confirmée plus tard en sautant à pieds joints sur le châssis.