Blog de JP Gouigoux

16/03/2010

Opération retournement de châssis

Filed under: Roulotte — jpgouigoux @ 5:55

Le grand jour tant attendu est enfin arrivé : la première étape de la construction de la roulotte va s’achever par le retournement du châssis, et son vernissage.

Vu le poids de l’ensemble, même si les roues ne sont bien sûr pas montées pour l’opération, il va falloir quelques costauds. Heureusement, j’ai plein de collègues sympa qui ont bien voulu me donner un coup de main le midi. Merci à David, Gwenhaël, Hugues, Johan, Julien, Stéphane et Wanig, et à charge de revanche !

ChassisVerni Les roues sont posées sur des parpaings enfoncés dans le sol, à peu près de niveau. Une fois que le sol sera stabilisé, on remontera le tout avec quelques centimètres de sable pour que les parpaings affleurent, voire dépassent un peu, quitte à remettre de la terre autour pour les cachés. Pour ne pas qu’ils se voient, on frottera le dessus avec de la terre également.

ParpaingRoue

Quelques jours plus tard, le poids du bois a fait son oeuvre, et on voit un peu de tassement sur l’assemblage croisé. Il faudra passer un coup de rabot (électrique, je suis un fainéant) pour mettre tout bien à plat, de façon que le sol pose bien.

DetailEmboitement

On voit aussi que le côté du bastaing de travers (le plus horizontal sur la photo) baille un peu, vu sa faible épaisseur et l’humidité. Rien de grave… De toute façon, quand les montants seront vissés à la 6×100 sur les deux côtés du bois, ça ne risquera pas de partir. Par contre, il faudra bien visser dans les deux sens, et en faisant attention à prendre à chaque fois la partie la plus solide du bois (en bas pour l’horizontale de la photo, et en haut pour la verticale).

Les roues ont été fixées une fois le châssis retourné. Vu que j’avais sept costauds (bon, il y en a un qui regardait, mais je ne donnerai pas de nom…), autant en profiter pour ne pas perdre de temps avec des cales : ils ont tenu la roulotte en l’air moitié par moitié pendant que je montait les essieux et les roues. Une rondelle de chaque côté pour ne pas avoir trop de pincement, et un clou pour venir empêcher la roue de partir. Vu le poids qu’il y a dessus, je ne pense pas qu’elles auraient tendance à glisser, mais mieux vaut prévenir que guérir…

DetailRoue

On voit bien le détail de l’appui de l’essieu déporté sur la saignée faite dans le bois. Une fois mis en place, l’ensemble donne une bonne impression de solidité, confirmée plus tard en sautant à pieds joints sur le châssis.

14/03/2010

Meulage, encore et toujours…

Filed under: Roulotte — jpgouigoux @ 8:06

J’aurais bien aimé finir le châssis ce week-end, mais les barres d’essieux ne sont pas vraiment droites, et je me retrouve donc à meuler beaucoup plus que ce que je pensais. J’en suis à mon quatrième disque de 125, et il me reste encore un bout à ajuster.

Un essieu est terminé, en tout cas, et ça m’a l’air costaud. Je suis monté dessus, en tout cas, et même en plein milieu, pas un poil de fléchissement.

DSC_0326

On a profité de ce que les roues soient en l’air pour mettre un vernis de protection contre la rouille. Un produit sympa, qui ne couvre pas complètement et qui est incolore. Du coup, ça laisse l’aspect rouille, tout en étant protégé. A priori, il ne devrait pas y avoir trop d’eau car les roues sont dix centimètres à l’intérieur de la surface de la roulotte, et on va les poser sur des plaques de béton pour ne pas que ça s’enfonce au fur et à mesure des gelées et des printemps.

Pendant ce temps, Polochon est en plein crise de nerfs…

Polo

07/03/2010

Préparation des supports de roues pour la roulotte

Filed under: Roulotte — jpgouigoux @ 8:06

Il fait encore beau ce week-end (les gens ne connaissent pas vraiment la Bretagne si ils n’y vivent pas), même si ça caille. Du coup, temps idéal pour continuer sur le chassis de la roulotte.

On peut voir sur les plans que j’étais parti sur un système avec deux barres transversales pour tenir le moyeu des roues, mais en fait, la partie centrale se retrouvait exposée à des efforts assez importants en arrachement, à cause du décalage entre la roue et le premier bastaing. Pour ne pas prendre de risque, je préfère changer mon fusil d’épaule et utiliser un seul bastaing, mais une barre métallique pour assembler les deux moyeux, de façon à faire un vrai essieu.

Par contre, pour ne pas prendre le moindre risque de basculement du moyeu, une saignée est pratiquée dans le bastaing à la verticale, et la partie verticale du moyeu est noyée dedans.

DSC_0216 Un petit zoom sans le moyeu pour mieux voir la saignée :

DSC_0225

Mine de rien, le temps de sortir les outils, chercher du bois dans les étagères, changer d’avis sur la méthode de construction, tout assembler, faire les trous à la défonceuse, etc., on a pris toute l’après-midi. Les enfants étaient ravis, ils ont passé toute la journée dehors à faire de la balançoire à côté de nous, et à aider pour les menues bricoles pas dangereuses…

Le résultat pour une roue est comme ceci :

DSC_0220 Ou en tout cas, le résultat temporaire, car les roues (et même les essieux) ne seront bien sur pas sur le chassis pour le jour où on va le retourner…

Etape suivante, attaquée ce dimanche, mais qui va prendre beaucoup de temps et de disque de meulage : ajuster les moyeux pour qu’ils entrent dans le fourreau métallique qui va servir d’essieu. Le métal est forgé, et donc pas parfaitement droit, dont il faut ajuster dans tous les sens pour que ça rentre. J’ai déjà passé deux heures rien que pour une jambe…

Bref, ce n’est certainement pas cette semaine qu’on va retourner le chassis. Ca tombe bien, d’ailleurs, parce que je n’ai pas encore commandé le zinc pour le toit, ni vu avec mon avis couvreur comment on allait le mettre en place. La suite au prochain numéro…

Juste un truc : si quelqu’un qui cherche à construire une roulotte tombe sur ce blog et que ça lui sert, je serais très heureux de recevoir un petit mail de sa part. Nous avons vainement cherché des plans et des astuces concrètes de construction sur internet avant de nous lancer, et l’idée de ce blog est de faire partager notre expérience, bien qu’elle soit maigre. Je serais heureux d’envoyer les plans détaillés et plus d’information à quiconque m’en fera la demande. Vive l’information libre !

01/03/2010

Assemblage du châssis de la roulotte

Filed under: Roulotte — jpgouigoux @ 7:47

Une fois toutes les découpes réalisées, on assemble le châssis de la roulotte en imbriquant les bastaings les uns dans les autres. Attention à bien tracer les encoches en situation, sinon on risque d’avoir un jeu ne permettant pas l’assemblage. Sur de la section 75 x 220, ça ne pardonne pas…

DSC_0204

La quatrième pane a eu un souci lors de l’assemblage : comme on est tombé sur une veine de bois, le morceau a cassé. Heureusement, cette partie-là n’est pas du tout structurelle, donc elle sera recollée à la colle blanche. En plus, une fois que le clin sera posé, on ne la verra même plus.

En plus, il reste suffisamment de matière pour contenir le peu d’effort qu’il y aura en transversal :

DSC_0205

Le châssis est assemblé à l’envers pour des raisons de facilité d’assemblage. Du coup, pour l’instant, les bastaings sont vers le bas des encoignures et les panes vers le haut, de façon que, une fois le tout retourné, ce soit bien les panes qui soient vers le bas, puisque ce sont elles qui recevront les supports pour les roues.

L’étape suivante consiste à creuser suffisamment pour que la tête de mandrin de la perceuse passe, de façon que les tire-fonds, qui ne font pas beaucoup plus que les 11 centimètres de distance à parcourir, mordent tout de même bien dans le bois. Evidemment, l’idéal aurait été d’avoir un forêt très fin et long, mais je n’en ai pas et je ne suis même pas sûr que ça se trouve…

Du coup, je fais un avant trou de repère à la perceuse, puis j’utilise la défonceuse pour fraiser le tour, et enfin, un dernier trou en descendant le mandrin dedans, et ça passe. Pour les tire-fond, un bon coup de marteau au début et un petit coup de temps en temps sur la fin du vissage pour être sûr que le bois ne s’écarte pas. On finit à la clé douze pans, et voilà, le châssis est assemblé. La dernière photo est bizarre, parce que ça s’est fini la nuit, et que le flash s’est déclenché du coup 🙂

DSC_0206

Etape suivante, le plus tôt possible pour que les trous ne restent pas trop sous la pluie : monter les supports de roues, et trouver quelques volontaires pour basculer ensuite le châssis du bon côté. Je me suis demandé longtemps si ça valait le coup de faire l’assemblage à l’endroit pour éviter une manutention lourde, mais du coup, ça voulait dire mettre les tire-fonds depuis le dessous, et de toute façon monter le châssis pour mettre les supports de roues. Donc, tant pis : on monte tout à l’envers, et je trouverais bien quelques collègues costauds pour venir retourner ça un midi. Ca ne fera que 200 kilos maximum…

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